XVIIe siècle
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Le Livre des Psaumes, premier des autres livres (Ketuvim) de la Bible Hébraïque, présente des modèles de prière pour le croyant tant est grande la variété de leurs thèmes, qu’il s’agisse de « Louanges » – titre sous lesquels ils étaient originalement désignés –, d’hymnes, d’appels au secours ou encore d’instructions.
Bien que les psaumes de la Bible hébraïque représentent dans le monde juif ancien ou moderne des poèmes liturgiques, seules les Églises réformées les ont utilisés en langue française dans leur culte, les autres confessions ne tolérant qu’un usage privé de ces textes en français. Les psaumes de Clément Marot et Théodore de Bèze sont bien connus ; publiés pour la première fois au complet en 1562, après quelques éditions partielles à l’initiative de Jean Calvin, ils sont à la base de toutes les révisions ecclésiales réformées ultérieures. Les traductions catholiques des 150 psaumes par Philippe Desportes, Antoine Godeau et bien d’autres poètes ont eu du succès à leur époque. Le lecteur découvrira sans doute nombre d’auteurs ou de textes aujourd’hui oubliés, voire inconnus.
La présente publication a recensé toutes les éditions imprimées en vers français de 1521 à 1900, contenant au moins un psaume en vers et en français. Ce sont donc plus de 3 600 éditions différentes qui sont prises en considération et classées par ordre chronologique sans distinction de confession, émanant de plus de 600 poètes et représentées par quelque 24 000 localisations tant dans des bibliothèques françaises qu’étrangères.
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La guerre franco-savoyarde de 1600, les réunions du Conseil des CC, l’Escalade du 12/22 décembre 1602 et la guerre de 1603, le soutien des cantons suisses et de la France, la paix de Saint-Julien, des truites pour régaler Henri IV, un tremblement de terre, une abondance de fruits, un gel du Rhône, les promotions du Collège, le prix du vin, des procès et des exécutions publiques, un ambassadeur persan, le décès de Théodore de Bèze…
Esaïe Colladon, médecin, professeur à l’Académie, raconte Genève en des temps troublés. Mélange d’anecdotes et de grande histoire, son Journal est une source importante pour les premières années du XVIIe siècle. Il est édité ici pour la première fois en entier, éclairé par un commentaire historique.
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Nonostante la leggenda nera di Pietro Aretino pornografo, ateo e flagello dei principi abbia acquisito sin dalla prima modernità la rilevanza di un mito di dimensioni sovranazionali, la ricezione fuori d’Italia di uno tra gli autori più controversi della letteratura europea resta una questione aperta. Continuano a non esistere studi generali sull’argomento, e ancor più frammentaria è la documentazione che riguarda la «fortuna concreta», la reale circolazione e l’effettiva fruizione dei suoi testi da parte del lettorato d’oltralpe.
Questo libro, che prende in esame, censendoli, i più di 460 esemplari delle edizioni cinque-seicentesche delle opere aretiniane oggi conservati nelle biblioteche di Francia e osserva le tracce di lettura lasciate dai loro possessori, intende contribuire a colmare questa lacuna. Si rivolge dunque, oltre che agli studiosi di letteratura italiana e francese, agli storici del libro e della lettura, ma anche ai conservatori dei fondi antichi e ai collezionisti privati, presso i quali la produzione dell’autore toscano non ha mai smesso di costituire un oggetto degno di attenzione.
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Si la légende noire d’un Pierre l’Arétin pornographe, athée et fléau des princes a atteint dès la première modernité la portée d’un mythe aux dimensions supranationales, la réception hors de l’Italie de l’un des auteurs les plus controversés de la littérature européenne reste néanmoins une question ouverte.
Cet ouvrage examine et recense les quelque 460 exemplaires des éditions parues aux XVIe et XVIIe siècles des œuvres de Pierre l’Arétin aujourd’hui conservés dans les bibliothèques de France et en observe les traces de lecture. Une enquête magistrale, première du genre, complétée des index nécessaires.
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Dès sa thèse, Denis Bjaï s’est intéressé au récit épique et a servi la littérature française à la Renaissance avec éclat et passion. À l’occasion de son départ en retraite de l’Université d’Orléans, un groupe de collègues de France et de l’étranger ont souhaité saluer sa carrière exemplaire en lui offrant un volume de Mélanges. Centrées autour de la notion d’épopée et des formes du discours héroïque, quinze études s’attachent à rappeler le rôle important que jouent le discours, les thèmes et le style épiques dans la littérature française du Moyen Âge jusqu’au XVIIIe siècle. Si Ronsard, avec La Franciade, occupe la place centrale de ce volume, d’autres écrivains (d’Homère à Fénelon, en passant par Bodel, Rabelais, Du Bartas, D’Aubigné et La Fontaine) laissent percevoir dans leurs œuvres l’étoffe variée dont l’épopée est faite, et font entendre les composantes de sa rhapsodie.
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